RECHERCHE DES MICROPOLLUANTS DANS LES EAUX DES STATIONS D’ÉPURATION DES EAUX USÉES

Vous trouverez ci après un document qui date de 2016 mais l’actualité de ce début d’année 2025 le rend d’autant plus intéressant. En effet des micros polluants autrefois non détectés ou jugés peu dangereux font désormais la une de l’actualité.

Voici un document du ministère de l’environnement de 2016.

( Il est précisé qu’il n’est pas paru au journal officiel, cela veut il dire qu’il n’est pas applicable ? –  mais pourtant digne d’intérêt … )

Note officielle sur

La recherche de micropolluants dans les eaux brutes et dans les eaux usées traitées des stations d’épuration (STEU).

Résumé:

« Il est essentiel de rappeler que les STEU ne sont pas conçues pour éliminer ou réduire les concentrations des micropolluants dans les eaux traitées et que le transfert de micropolluants dans les boues ne peut constituer une solution environnementale acceptable. Ainsi la réduction à l’amont de la STEU est la solution à privilégier vis à vis de toute action de traitement à l’aval de la STEU.

Une stratégie en 2 temps :

  • recherche des µpolluants dans les eaux brutes et les eaux de sortie (liste des µpolluants en annexe 5)

  • une phase de diagnostic à l’amont de la STEU afin de localiser les sources d’émission, et une identification des actions de réduction pertinentes.

Début de la première campagne : 2018 (avant le 30 juin).

Le maître d’ouvrage de la STEU devra procéder dans une année à une série de 6 mesures dans les eaux brutes et les eaux traitées espacées d’au moins un mois.

Les résultats sont transmis à l’agence de l’eau. »

 

Les eaux brutes sont les eaux usées à l’arrivée dans la station. Le surnageant des bassins ronds de décantation en fin de parcours sont les eaux traitées et sont rejetées dans un cours d’eau (les « boues » se déposent au fond de ces bassins).

 

Recherche des µpolluants des STEP Ministère de l’environnement note_technique_RSDE_STEU_2016_signeeDEB

 

 

NOTRE EAU À L’AGGLO DE LENS-LIÉVIN

NB: Pour diverses raisons dont le refus du conseil communautaire de la CALL d’associer eau…secours 62 à ses réflexions , l’activité de l’association sur le secteur a été réduite pendant plusieurs années. Grâce à nos partenaires, nous avons pu cependant avoir des informations et transmettre nos remarques auprès des élus notamment ceux présents à la CCSPL ( commission consultative des services publics locaux ) .

En 2025 nous espérons pouvoir être plus actifs sur le secteur .  Les adhérents intéressés peuvent contacter le collège solidaire  pour cela.

Nous avons pu analyser les rapports annuels du délégataire véolia pour l’année 2023 ( derniers rapports produits) . Nous en mettrons quelques points d’analyse d’ici peu .

Nos conclusions sont proches de celles relatives aux rapports 2021 et 2022 .( voir ci-après).

Des rapports annuels de gestion pour l’année 2021 de Véolia (rapports annuels du délégataire) et de la Communauté d’Agglo (rapports sur le prix et la qualité du service de l’eau) ,

Nous avons cru bon de tirer quelques informations qui nous paraissent importantes.

C’est le Mardi 13 septembre 2022 que s’est tenue la réunion annuelle obligatoire, qui est peu connue, de la Commission Consultative des Services Publics Locaux (CCSPL) de l’Agglo de Lens Liévin, qui concerne la gestion de l’eau sur notre territoire pour l’année écoulée 2021. Les rapports annuels (de 2021) de Véolia sont fournis à cette occasion, ainsi que le Rapport sur le Prix et la Qualité du Service de l’eau par le président de la CALL.

Vous savez sans doute que la CALL a signé 3 contrats avec Véolia: pour la production d’eau – la distribution de l’eau – et pour l’assainissement. Et vous savez que le financement de la gestion ne provient que de nos factures d’eau.

* Les 3 bénéfices bruts pour Véolia des 3 contrats sont très élevés; ils se montent à 4,9 Millionsau total pour l’année 2021 (tirés bien sûr de nos factures).

* Les marges bénéficiaires sont dignes d’intérêt: respectivement 20%, 11,8% et 20% !!! pour Production, Distribution et Assainissement. Ce sont sans doute parmi les meilleurs contrats pour Véolia puisque l’Agglo n’a jamais eu l’habitude de s’y intéresser (nous avons eu l’occasion d’interroger l’Agglo plusieurs fois à ce sujet).

* Les frais de siège de Véolia (“contribution aux services centraux et recherche”), impossibles à quantifier précisément et donc à vérifier, sont également élevés: 1,4 Million en tout. Une somme donc assez opaque prélevée aussi de nos factures.

* Le prix de l’eau :

Le montant de l’abonnement par Véolia (eau + assainissement) est très élevé = 70 euros TTC/an – Il défavorise les petits consommateurs. Le prix au m3 de l’eau est donné pour 120 m3 annuels. Mais pour les petits consommateurs (moins de 120 m3), il est + élevé avec cet abonnement important. (nous militons pour un abonnement très faible ou inexistant).

* Nouveau cette année pour la qualité de l’eau, la prise en compte (au niveau européen) de quelques métabolites nocifs (“pertinents”) de pesticides (ces métabolites sont des produits de dégradation de pesticides). Pour l’instant rien d’alarmant (apparemment) mais il ne faudrait pas que les solutions soient uniquement curatives (Véolia essaierait de placer son procédé de filtration par osmose inverse basse pression (OIBP), car la technologie est très rentable). La prévention vient du type d’agriculture.

* Le taux de renouvellement du réseau d’eau potable est de 0,34%. Il faudrait donc 300 années pour le renouvellement complet, alors que la durée de vie moyenne des matériaux n’atteint pas 100 années.

* Apparemment il y aurait des objectifs importants concernant l’assainissement qui seront peut être l’objet de précisions:

– Gestion des eaux pluviales: y a-t-il un objectif de diminution du réseau unitaire (eaux usées + eaux de pluie) afin de favoriser la recharge des nappes et désencombrer les stations d’épuration ou STEP? Il s’agit ici d’infiltrer au maximum les eaux pluviales plutôt que de les envoyer dans le réseau des eaux usées.

– Il est prévu 2 unités de réutilisation des eaux usées: est ce à partir des STEP ? et pour quels usages ?

Voilà ce que nous voulions souligner.

Les remarques ou questions sur ce sujet sont les bienvenues.

Nous possédons les différents rapports que nous pouvons éventuellement faire parvenir. Notamment les comptes annuels résultats d’exploitation de Véolia. S’il y a encore autour de vous des questions concernant les factures d’eau, n’hésitez pas non plus.      Ce message peut être divulgué.

Le collège local d’eau secours 62

Micropolluants et stations d’épuration

Ce  document est d’autant plus d’actualité que de nouvelles découvertes relatives aux PFAS et autres polluants autrefois non repérés viennent d’être rendues publiques. Janvier 2025

«L’étude met en évidence le manque cruel de données»                                  Natura-Sciences

INRAE a évalué, en collaboration avec le Synteau l’impact sur les milieux aquatiques et la santé humaine des micropolluants rejetés par les stations d’épuration françaises.

Un résumé succinct:   – les micropolluants sortant des stations d’épuration sont loin d’avoir été tous étudiés – les stations d’épuration ordinaires ne peuvent dégrader toutes les pollutions (seules les pollutions facilement biodégradables le sont) – les polluants provenant de la synthèse chimique  sont difficilement dégradés, (pesticides, produits pharmaceutiques, résidus de matériaux ….) – ces polluants peuvent persister des dizaines d’années dans la nature après leur interdiction – pour les éliminer, il faudrait compléter les traitements dans les stations d’épuration (par oxydation ou charbon actif).

 

« Les substances qui contribuent le plus aux impacts sur les milieux aquatiques sont des pesticides (cyperméthrine, isodrine), des acaricides interdits depuis 2010 et 2013 (dicofol et dichlorvos), un fongicide (boscalid), un herbicide (aclonifène), un PCB interdit depuis 1987 (PCB-101), une hormone (bêta-estradiol), un antibiotique (amoxicilline), et un retardateur de flamme retiré progressivement du marché depuis 2011 (1,2,5,6,9,10-HBCDD). Les 88 micropolluants organiques contenus dans les eaux usées traitées ont un impact potentiel comparable à celui du glyphosate en ce qui concerne la santé humaine et largement supérieur sur les milieux aquatiques, estime l’étude. »

L’ article:

INRAE a évalué, en collaboration avec le Synteau l’impact sur les milieux aquatiques et la santé humaine des micropolluants rejetés par les stations d’épuration française. Entretien avec Dominique Patureau, spécialiste des micropolluants dans les eaux usées, auteure principale de l’étude.

une station d'épuration rejette des micropolluants
Inrae et le Synteau ont évalué l’impact des rejets de micropolluants en sortie d’épuration. PHOTO//DR

Le projet porté par le Syndicat national des entreprises de traitement de l’eau (Synteau) et Inrae voulait évaluer l’impact sur la santé humaine et sur les milieux aquatiques du rejet de 286 micropolluants en sortie de stations d’épuration à l’échelle nationale. Il a finalement pu estimer à 146 tonnes le rejet annuel national en sortie de stations d’épuration de 153 micropolluants organiques dont la concentration dans les rejets était connue. Il a par ailleurs permis d’évaluer les impacts potentiels de 88 molécules. En plus d’un rapport, une étude paraît dans la revue scientifique Water Research.

Les substances qui contribuent le plus aux impacts sur les milieux aquatiques sont des pesticides (cyperméthrine, isodrine), des acaricides interdits depuis 2010 et 2013 (dicofol et dichlorvos), un fongicide (boscalid), un herbicide (aclonifène), un PCB interdit depuis 1987 (PCB-101), une hormone (bêta-estradiol), un antibiotique (amoxicilline), et un retardateur de flamme retiré progressivement du marché depuis 2011 (1,2,5,6,9,10-HBCDD). Les 88 micropolluants organiques contenus dans les eaux usées traitées ont un impact potentiel comparable à celui du glyphosate en ce qui concerne la santé humaine et largement supérieur sur les milieux aquatiques, estime l’étude.

Le Synteau appelle à des traitements complémentaires dédiés aux micropolluants

Plusieurs molécules les plus problématiques sont déjà interdites, parfois depuis plusieurs décennies. Tout en réduisant la pollution à la source, il apparaît donc indispensable pour le Synteau de développer les traitements à large spectre dédiés aux micropolluants (adsorption sur charbon actif, oxydation,…) sur les stations d’épuration. Ces coûts varient selon la taille des stations, des objectifs et des filières choisies. Le Synteau estime que des surcoûts compris entre 5 et 15 euros par Français et par an en prenant en compte les dépenses d’investissement et d’exploitation.

Dominique Patureau est directrice de recherche à Inrae au Laboratoire de Biotechnologies de l’Environnement de Narbonne. Spécialiste des micropolluants dans les eaux usées et les matières fertilisantes d’origine résiduaire, comme les boues de traitement des eaux usées, effluents d’élevage, digestats, composts en vue du retour au sol, elle est l’auteure principale de l’étude. Elle explique à Natura Sciences les résultats de l’étude.

Natura Sciences : Comment avez-vous procédé pour évaluer la toxicité des micropolluants en sortie de station d’épuration?

Dominique Patureau : L’étude repose sur l’analyse de cycle de vie des contaminants. Elle se base sur les masses de contaminants rejetés par les stations d’épuration dans le milieu aquatique fournies par la littérature scientifique. Pour estimer l’impact de ces contaminants, nous avons utilisé le modèle Usetox qui fait référence et qui compte 3000 molécules. Ce modèle fournit deux facteurs de caractérisation. L’ un pour la toxicité environnementale, exprimé en fraction d’espèces potentiellement disparues suite à l’émission d’un kilogramme d’une substance. Et un autre pour la toxicité humaine, exprimé en nombre d’années de vie perdues (maladie, handicap, mort prématurée), suite à l’émission d’un kilogramme d’une substance.

Le facteur de caractérisation pour l’impact environnemental tient compte du devenir de la molécule dans l’environnement, de l’exposition des organismes et de la toxicité chronique sur les organismes. Et ce, sur trois niveaux trophiques différents : des daphnies, des arthropodes et des poissons. Sur la base de la réglementation européenne et des molécules d’intérêt, nous sommes partis initialement sur 286 molécules. Finalement, nous avons eu accès à la fois aux masses et aux deux facteurs de caractérisation seulement pour un tiers des molécules,. Pour un autre tiers, nous avions soit l’un soit l’autre. Et sur le tiers restant, les molécules sont recherchées mais ne sont pas quantifiées dans l’environnement.

Lire aussi : Quelles stations d’épuration pour demain?

Quels sont donc les impacts potentiels que vous calculez pour ces molécules?

En sommant l’ensemble des impacts pour ces 88 molécules, on estime que l’impact potentiel correspond à la disparition d’une espèce des milieux aquatiques pendant une dizaine d’année. Il s’agit d’une unité qui permettrait de comparer des scenarii de rejet de stations d’épuration.

Les molécules les plus impactantes sont un pesticide, un PCB, une hormone et un antibiotique. Ces molécules ont une toute petite masse, liée à une concentration faible dans le rejet de l’ordre du nanogramme ou microgramme par litre, mais ont une très forte toxicité. Elles sont impactantes pour leur écotoxicité intrinsèque et non leur masse. Je parle bien de toxicité et non de la perturbation endocrinienne, de l’effet cockail ou de l’antibiorésistance car le modèle Usetox ne les prend pas encore en compte. Dans ces molécules, certaines sont interdites mais on les retrouve toujours dans l’environnement, car elles y sont rémanentes. En plus, des usages frauduleux peuvent subsister.

Les impacts sur la santé humaine sont faibles du fait d’une exposition indirecte aux micropolluants présents dans les rejets. Cela s’explique très bien. En effet, nous ne sommes pas directement exposés à la sortie de la station d’épuration et il y a des mécanismes environnementaux d’atténuation. Les vecteurs d’exposition considérés sont l’eau d’alimentation et les aliments.

Quels sont les leviers à notre disposition pour diminuer ces impacts?

Il y a deux solutions. Tout d’abord, la gestion à la source en réduisant le nombre et les quantités de produits utilisés. Cela passe par l’interdiction de la mise sur le marché de molécules écotoxiques, toxiques et rémanentes. La réduction des émissions à la source est une mesure indispensable mais elle prend du temps pour faire effet. Et elle ne pourra pas éliminer tous les micropolluants impactants, puisque l’on voit que certains contaminants restent dans l’environnement pendant des décennies.

En plus, il semble difficile d’imaginer que dans les décennies à venir nous soyons capables de déterminer précisément les impacts de ces substances actuelles et futures sur la santé humaine et les milieux. Le deuxième point d’action est donc la mise en œuvre de procédés de traitement en complément. Ces procédés d’oxydation, d’adsorption montrent des performances intéressantes pour réduire les concentrations de certains micropolluants. Toutefois, ces solutions ne pourront pas être appliquées de façon systématique sur toutes les stations

Vous avez évalué l’impact de 88 substances sur les 286 retenues. Le site de l’Agence européenne des produits chimiques recense plus de 20.000 substances. Cela montre que l’on connaît assez mal les impacts globaux que peuvent avoir les rejets de station. Que peut faire la recherche?

C’est totalement vrai, d’où l’intérêt d’avoir ces approches globales. L’étude met en évidence le manque cruel de données qu’il faut continuer à obtenir. Le modèle Usetox dénombre 3000 molécules, mais ne les caractérise pas toutes. Il faut de nouveaux projets pour évaluer les masses des contaminants dans l’environnement. Il faut continuer à implémenter ces bases de données, rajouter d’autres impacts comme l’effet perturbateur endocrinien. Beaucoup de chercheurs commencent aussi à intégrer d’autres paramètres d’effet que la toxicité chronique ou aiguë comme la modification du comportement des daphnies et des poissons. En attendant, l’environnement est soumis à toutes ces molécules sous forme de cocktail à des doses infinitésimales. Il faut donc mettre en place des stratégies.

Je pense qu’il faudrait aussi travailler à des échelles plus locales. Par exemple à l’échelle d’une rivière ou d’un bassin versant et classer les diverses contributions à ces impacts. Nous avons parlé des rejets de station d’épuration, mais on oublie les déversoirs d’orage où il n’y a pas de traitement. Il faut aussi ajouter les rejets agricoles avec les pesticides et les engrais, les effluents d’élevage ou de fermes piscicoles qui apportent leur cocktail d’hormones et d’antimicrobiens. La question in fine est financière : où va-t-on investir pour être le plus efficace ?

Propos recueillis par Matthieu Combe

 

 

 

nos réunions

Janvier 2025

En raison des conditions sanitaires liées au COVID, les réunions en présentiel des adhérents de notre association et de ses antennes ont cessé ou se sont fortement réduites pendant plusieurs années. C’est  par le moyen des contacts internet que les liens se sont fait essentiellement .

La reprise des échanges en direct a été une satisfaction et nous espérons qu’elle puisse rester la pratique courante.

Réunions du groupe arrageois

Sauf exception, le groupe arrageois se réunit le troisième mardi de chaque mois…. voir confirmation dans l’article « nos réunions à venir »

L’horaire de RV est désormais à  18h00

Le lieu de réunion est la Maison des Sociétés , près du Cours de Verdun à Arras

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Les avantages d’une gestion publique de l’eau

Les citoyens sont trop souvent tenus éloignés des choix qui organisent leur quotidien et pour lesquels ils payent des impôts, des taxes, des redevances , des abonnements ou des factures de consommation.

Concernant l’accès à l’eau potable, l’association eau…secours 62 a multiplié depuis plusieurs années les manifestations pour présenter la situation sur notre territoire et pour promouvoir les avantages d’une gestion publique sous la forme d’une régie.

choisir la gestion publique…général

COMMENT CALCULER LE PRIX DE L’EAU

Nos factures habituelles (mais qui n’existent pas dans les logements collectifs), et aussi taxe pluviale urbaine, taxe Gemapi, taxe pour l’assainissement non collectif, dépollution des rejets agricoles et industriels …

Avec sa verve habituelle, Marc Laimé, défenseur de la gestion publique de l’eau, consultant national et grand connaisseur dans le domaine de l’eau, nous livre un article sur le sujet.

Comment calculer le prix de l’eau

Marc Laimé:      http://www.eauxglacees.com

            et    http://blog.mondediplo.net/-Carnets-d-eau-

France Eau Publique

france-eaupublique.fr/

France Eau Publique regroupe des collectivités et opérateurs publics adhérents à la FNCCR1 et engagés dans une démarche de partage de connaissances et d’expériences, de renforcement mutuel et de promotion de la gestion publique de l’eau.