LES MULTINATIONALES ET LA GESTION DE L’EAU

« SAUR, VEOLIA, SUEZ même combat : tondre les salariés et les usagers ! »

A Nîmes métropole cette association d’usagers se bat pour une remunicipalisation de l’eau. Leurs arguments et leurs actions sont les mêmes que les nôtres dans le Pas de Calais.

Gestion peu transparente, frais de siège importants et opaques, des élus qui regardent ailleurs …

Nimes et la DSP 2019_01_08

Retour à une régie publique de l’eau: Un pas de plus vers une gestion publique, écologique et démocratique de l’eau

  C’est donc possible …
Les élus de la communauté de communes Ouche et Montagne ( CCOM), réunis le 15 novembre en conseil communautaire, ont majoritairement décidé de ne pas valider la proposition du président de la CCOM qui consistait à reconduire une gestion de l’eau potable par Délégation de Service Public à une entreprise privée (actuellement Suez). Par ce vote, les élus ont donc majoritairement fait le choix de reprendre la gestion de l’eau potable en régie publique inter-communale.

« Nous demandons que dans la préparation, puis dans la configuration de la future régie publique, soit sérieusement envisagée la place des usagers »

Convergence nationale de collectifs de défense et promotion des services publics

Samedi 15 décembre / 9h-20h / Assemblée générale de la Convergence nationale de collectifs de défense et de promotion des services publics / Maison des syndicats, 11 rue des Archives, Créteil / métro Créteil préfecture

la Coordination Eau bien commun France et la Coordination Eau Île-de-France organisent cette assemblée générale . On peut imaginer que d’autres suites favorables aux services publics et notamment celui de l’eau en seront la conséquence.

9h45-12h : Ateliers Comment converger, se mobiliser, gagner ? et notamment, l’atelier N°4: « Eau, écologie, vers de nouveaux services publics »

Le mouvement en faveur de la gestion publique de l’eau continue à se développer. De nombreuses luttes et des avancées importantes sont en cours. En Île-de-France avec la non adhésion au SEDIF de trois territoires; à Toulouse, avec le « référendeaum », les citoyens exigent d’être informés et consultés sur l’avenir de la gestion de l’eau; en Côte d’Or, à Ouche et Montagne, avec la décision des élu-es de ne pas renouveler la DSP, etc, etc. Ces actions portent de nouvelles exigences et dessinent les contours de nouveaux services publics, en particulier dans le domaine de l’écologie. La seconde partie de l’atelier permettra d’aborder de façon plus générale la question de l’écologie et des services publics.
Animé par la Coordination Eau bien commun France et la Coordination Eau Île-de-France.
Inscription ici:
 

Coordination eau Île-de-France

103 bis, rue de Charenton
75012 PARIS
Tel: 09 80 48 71 26

Assises de l’eau du bassin Artois Picardie

Une première réunion des Assises de l’eau du bassin Artois Picardie s’est tenue le LUNDI 3 DECEMBRE 2018 à la Cité Nature à ARRAS :

Son objectif  : » Trouver des solutions pour permettre au territoire et à l’ensemble des acteurs d’adapter leur gestion de l’eau et leurs aménagements à l’heure du changement climatique ».

Des membres de eau … secours arrageois  y étaient présents .

assises de l’eau bassin artois Picardie

Novembre 2018 : Réunion à Corbie

Vendredi 16 novembre, deux adhérents membres du collège solidaire de eau … secours 62 ont participé à une réunion d’information sur le service de l’eau . Le service de l’eau  en général d’une part, le service dans la communauté de communes de Corbie (CDC)  ont été les sujets traités en s’appuyant sur les documents préparés par les élus organisateurs ( membres du comité de citoyens de la CDC ), par les invités du 62  et les participants locaux .

Ci-après un extrait du commentaire que nous a adressé un des organisateurs le lendemain de la réunion:

« Le public présent a apprécié vos explications et je pense que chacun est reparti avec des idées un peu plus précise du sujet de l’eau.
La présence d’élus membres des commissions et d’employés des services de l’eau démontrent que le sujet est important. »

A quand des réponses de la C.A. Lens-Liévin?

Et bien non l’engagement de la CALL ne sera pas tenu .

D’une part , en dehors du traditionnel message automatique qui nous dit que nous aurons une réponse dans les meilleurs délais , ni le président, ni le vice-président en charge du dossier eau, ni le responsable administratif du même dossier ne nous ont adressé les réponses que nous avions demandées à plusieurs reprises.

Ainsi , pas de CR de la réunion de l’observatoire du 6 décembre, pas d’information sur la commission de contrôle financier et pas de nouvelle réunion avant fin juin 2018.

Et on voudrait que nous fassions confiance à nos interlocuteurs !

Rappelons que les promesses faites lors de la réunion préparatoire à la mise en place de l’observatoire n’ont elles-mêmes pour la plupart pas  été tenues : composition de l’observatoire, participation des citoyens-usagers à l’établissement de l’ordre du jour et à l’animation, fréquence des réunions,  » transparence  » quant aux divers aspects de la gestion du service de l’eau .

ci-après ce que nous écrivions et que nous adressions à la CALL en avril 2018 :

Le 6 décembre 2017 se tenait la dernière réunion de l’observatoire de l’eau de la CALL. Quand pouvons-nous espérer obtenir le CR de cette réunion et les documents sollicités à cette occasion ( c.à.d le diaporama qui nous a été présenté relatif aux futurs châteaux d’eau et à la GEMAPI ).

Peut-on espérer avoir un jour une réponse claire quant à l’existence de la commission de contrôle financier relativement à la délégation de service public accordée à la société Véolia pour le service de l’eau ( Code général des collectivités territoriales Article R.2222-3)?

Suite à notre demande , M. Jean-Pierre Blancart s’est engagé à ce qu’une nouvelle réunion de l’observatoire soit organisée avant fin juin 2018 . Peut-on espérer que cet engagement sera tenu ?

Extractivisme : Les risques à connaître

L’extractivisme un modèle d’exploitation intensive des ressources naturelles

Par industries extractives France Libertés entend toutes les activités qui touchent à l’extraction de produits minéraux présents à l’état naturel sous forme solide, liquide ou gazeuse, ce qui inclut à la fois les minerais, les hydrocarbures et les gaz. Les mines à ciel ouvert ou les forages de gaz de schiste en sont des illustrations concrètes.

L’extractivisme désigne un modèle d’exploitation des ressources naturelles, basé sur l’excès, pour répondre aux besoins croissants de nos sociétés de surconsommation. Il repose sur  l’idée d’une quête sans fin ni limites des matières premières, dont la raréfaction liée à leur surexploitation implique d’aller les chercher toujours plus loin, plus profond et d’employer des techniques toujours plus invasives et dangereuses pour la santé et l’environnement. Il repose également sur la captation d’une grande quantité de ressources pour faire fonctionner ses activités, notamment l’eau. Ces pratiques génèrent toujours plus de gaz à effet de serre et bouleversent le cycle de l’eau, aggravant ainsi toujours plus la crise climatique.

Parce qu’il décrit un système, l’extractivisme désigne également, au sens large, toutes les pratiques d’exploitation des ressources naturelles à outrance orientées vers une économie globale déconnectée des réalités locales (comme les monocultures de taille industrielles et les grands barrages hydroélectriques). Par extension, parler d’extractivisme c’est également parler des infrastructures et aménagements que ces grands projets impliquent : déforestation massive, autoroutes traversant des espaces naturels protégés ou des territoires autochtones dans le seul but d’acheminer les matières extraites vers leur port d’exportation, etc.

Des conséquences multiples désastreuses pour l’environnement et les peuples

L’extractivisme génère un cortège de bouleversements environnementaux et sociaux. Il implique d’abord des pollutions massives qui causent des dommages irrémédiables aux écosystèmes et mettent en péril de nombreux droits élémentaires des populations riveraines, notamment le droit à vivre dans un environnement sain et le droit à l’eau. En affectant grandement la quantité et la qualité de l’eau disponible pour les populations, les projets extractifs violent ce droit humain fondamental pour lequel la Fondation France Libertés lutte depuis plus de 15 ans.

Pour lire la suite , aller sur le site de France Libertés

https://www.france-libertes.org/fr/extractivisme/

Rapport mondial des Nations Unies sur la mise en valeur des ressources en eau 2018

Les solutions fondées sur la nature pour la gestion de l’eau.

Les solutions fondées sur la nature (SfN) sont inspirées et soutenues par la nature et utilisent, ou imitent les processus naturels, afin de contribuer à une meilleure gestion de l’eau.

Changement climatique, qualité des sols, qualité alimentaire, inondations, qualité de l’eau, accès à l’eau, sècheresses ou humidité:  à considérer à travers ces « SfN » …

Rapport mondial des nations unies 2018 Mise en valeur des ressources en eau