Le droit à l’eau dans la constitution- Commentaires

Faire entrer le droit à l’eau dans la constitution, comme d’autres pays européen ou du monde l’ont fait, aurait une grande signification pour nous et pour l’ensemble de la planète.

° L’accès à l’eau potable pour la boisson et pour l’hygiène doit être universel, donc y compris  pour les personnes en situation précaire ou sans abri.

° Le droit à l’eau, c’est aussi le droit à l’assainissement.

° La gestion de l’eau ne peut être source de profit.     » Si l’eau est effectivement un bien commun et un droit fondamental, peut-elle être confiée à des intérêts privés ? Peut-elle être considérée comme une marchandise comme une autre, et source de profit et de spéculation ? »

° Au droit à l’eau s’ajoute un droit de l’eau. Où la nature est considérée comme un sujet de droit: c’est le respect de l’eau.

° L’eau c’est aussi la sécurité alimentaire: « L’ eau est alors présentée comme un bien essentiel pour le développement et pour la souveraineté alimentaire et forme partie des politiques de redistribution et de la lutte contre la concentration des terres. »

Ci dessous la proposition de loi.

Proposition de loi FI

 

Vers la régie de METZ-Métropole

En 2018, huit communes de Metz-Métropole intégreront une régie publique commune d’eau. Pour Montigny et ses voisines, elle remplacera la Saur. L’idée est d’avoir un meilleur service pour moins cher

Au 1er  juillet prochain, la Saur ne sera plus chargée de l’entretien des circuits d’eau potable à Montigny-lès-Metz. Ni à Montigny, ni dans les cinq autres communes du contrat d’affermage signé en 1993 avec la société privée. « C’est une volonté politique. Metz-Métropole reprend le projet de régie municipale de la Ville de Montigny pour l’appliquer sur une partie de son périmètre, explique François Gérard. Le directeur du service Eau de Montigny changera de casquette pour devenir directeur de la Régie de l’Eau de Metz-Métropole. Y adhéreront d’abord une, puis sept, enfin dix des 44 communes de la métropole

 

Le calendrier

  • 1er  janvier 2018: La Maxe sera la première commune à intégrer la régie publique.
  • 1er  juillet: fin du contrat d’affermage de la Saur. Six communes entrent dans la régie : Montigny-lès-Metz, Châtel-Saint-Germain, Moulins-lès-Metz, Augny, Marly, Scy-Chazelles (Bas).
  • Fin 2018: entrée de Féy.
  • Mars 2019: entrée de Marieulles-Vezon.
  • Vers 2021: entrée de la dernière et dixième commune adhérente : Rozérieulles.

Pour l’instant, les 34 autres communes de Metz-Métropole ne la rejoignent pas.

Boues des stations d’épuration: Qu’en faire?

La question de la qualité de l’eau induit forcément de l’intérêt pour toutes les méthodes qui permettent de la préserver des pollutions, de l’assainir ou de la dépolluer.

Dans le même ordre d’idée, l’épandage des boues issues des stations d’épuration est un sujet qui mérite notre vigilance. Ainsi le projet concernant l’épandage  des boues issues de la station d’épuration d’ARRAS (  Communauté urbaine d’Arras ) nous intéresse. Il impactera des communes au delà de Bapaume et jusqu’à Liévin.

Vous pouvez le consulter et donner votre avis,  il sera pris en compte par le président de la commission d’enquête…: Date limite pour déposer votre avis: vendredi 19 janvier 2018.

Pour consulter le dossier et voir les champs de vos communes impactées , allez consulter le site de la CUA ci dessous:

 http://www.cu­-arras.fr/a-votre-service/eau-assainissement/

 

RECHERCHE DES MICROPOLLUANTS DANS LES EAUX DES STATIONS D’ÉPURATION DES EAUX USÉES

Voici un document du ministère de l’environnement de 2016.

( Il est précisé qu’il n’est pas paru au journal officiel, cela veut il dire qu’il n’est pas applicable ? –  mais pourtant digne d’intérêt … )

Note officielle sur

La recherche de micropolluants dans les eaux brutes et dans les eaux usées traitées des stations d’épuration (STEU).

Résumé:

« Il est essentiel de rappeler que les STEU ne sont pas conçues pour éliminer ou réduire les concentrations des micropolluants dans les eaux traitées et que le transfert de micropolluants dans les boues ne peut constituer une solution environnementale acceptable. Ainsi la réduction à l’amont de la STEU est la solution à privilégier vis à vis de toute action de traitement à l’aval de la STEU.

Une stratégie en 2 temps :

  • recherche des µpolluants dans les eaux brutes et les eaux de sortie (liste des µpolluants en annexe 5)

  • une phase de diagnostic à l’amont de la STEU afin de localiser les sources d’émission, et une identification des actions de réduction pertinentes.

Début de la première campagne : 2018 (avant le 30 juin).

Le maître d’ouvrage de la STEU devra procéder dans une année à une série de 6 mesures dans les eaux brutes et les eaux traitées espacées d’au moins un mois.

Les résultats sont transmis à l’agence de l’eau. »

 

Les eaux brutes sont les eaux usées à l’arrivée dans la station. Le surnageant des bassins ronds de décantation en fin de parcours sont les eaux traitées et sont rejetées dans un cours d’eau (les « boues » se déposent au fond de ces bassins).

 

Recherche des µpolluants des STEP Ministère de l’environnement note_technique_RSDE_STEU_2016_signeeDEB

 

 

MISE EN PLACE DE LA LOI NOTRe SUR LA COMMUNAUTÉ D’AGGLO DE BESANÇON

   La loi NOTRe c’est, regrouper différents systèmes de gestion de l’eau et de l’assainissement sur un territoire élargi, harmoniser cette gestion, mutualiser les services et les achats de matériel, rassembler différents personnels provenant de divers syndicats des eaux, harmoniser le tarif de l’eau sur le nouveau territoire …

Voici la démarche de la Communauté d’Agglomération du Grand Besançon.

Le grand Besançon est en service public de l’eau et de l’assainissement. Christophe Lime, le vice président de l’agglo en charge de l’eau, est aussi président de France Eau Publique.

Nous l’avions invité à Arras lors des débats sur la future gestion de l’eau à la Communauté Urbaine. Il a été boudé par la grande majorité des élus qui avaient estimés que sa parole et son expérience n’étaient sans doute pas utiles …

Démarche_loi NOTRe Grand Besançon CAGB_transfert_Eau_Assainissement 

L’EAU ET LA PLANÈTE: CINQ DÉFIS MAJEURS

Il y a urgence à changer radicalement nos pratiques, et pas seulement en agriculture, si nous voulons être en capacité de relever les cinq défis majeurs auxquels le dérèglement climatique nous confronte :

  • une ressource en eau de moins en moins abondante,
    variable et dont l’accès se complique ;
  • une dégradation qualitative enclenchée et qui ne fait que s’aggraver;
  • une biodiversité aquatique fragilisée et un bouleversement des milieux, notamment les zones humides ;
  • l’augmentation en intensité et en fréquence des fortes pluies et des sécheresses ;
  • la montée des eaux et l’érosion marine qui mettent déjà en danger 10 % de la population mondiale.

Un dossier de la Confédération Paysanne:

Confédération paysanne: eau 5 défis majeurs

Les compteurs d’eau à télé-relève sont-ils vraiment inoffensifs ?

On veut  imposer partout les compteurs communicants par ondes pour l’électricité, le gaz, l’eau …     Un grand problème sanitaire à venir ?     Une question de société sur le « tout connecté » ?

Deux articles, ci dessous, par l’association Robin des Toits, et par Stéphane Lhomme de l’observatoire du nucléaire.

« Au regard de tous ces éléments, la technologie filaire (par cable) est la seule à pouvoir répondre aux exigences de suivi de la consommation, en temps réel, sur le réseau et à garantir l’innocuité sanitaire.

Les compteurs communicants en filaire c’est possible, pour l’électricité, comme pour le gaz, comme pour l’eau en s’en donnant les moyens. »

les compteurs d’eau à télérelève sont ils inoffensifs?

Alerte-aux-compteurs-communicants-1

et    Les usagers sont ils de simples jouets entre les mains des opérateurs ?

Compteurs installés en l’absence des propriétaires    

« Une négation de la citoyenneté » …  Nous sommes en droit de refuser ces compteurs.

Les comptes d’exploitation de Véolia

Ce sont exclusivement nos factures d’eau et d’assainissement qui permettent la gestion et les investissements dans les domaines de l’eau d’alimentation et des eaux usées.

Que sait on des comptes annuels de Véolia, à qui nos élus ont confié l’exploitation des réseaux dans beaucoup de communautés ? (ou de Suez ou SAUR dans d’autres secteurs).

Le délégataire Véolia est dans l’obligation de remettre un Rapport Annuel au mois de juin, portant sur l’année précédente. Dans ce rapport, on trouve notamment le Compte Annuel Résultat d’Exploitation (CARE). Voir deux exemplaires en pièces jointes qui concernent la distribution de l’eau .

Quels renseignements y trouve-t-on ?

  • d’abord les produits (recettes), et les charges (dépenses) de l’année écoulée.  La différence correspond donc aux bénéfices. A lire sur la ligne du  bas: résultat.  Ces bénéfices sont ils reportés sur l’année suivante ? Si on était en gestion publique, la somme serait reportée et utilisée l’année suivante. Mais ici, la multinationale empoche bien sûr le montant du bénéfice. Donc plus de 2 millions d’euros et plus de 500 000 euros pour ces deux exemples sont prélevés sur le montant de nos factures. (auxquels il faudrait ajouter les bénéfices pour l’assainissement, voire pour la production d’eau) .
  • que sait on des différents postes de dépense ? pourquoi cette variation importante dans les charges de personnel d’une année sur l’autre ? comment est calculée la somme prélevée pour les services centraux (ou « frais de siège ») ?  etc … Nous n’en savons rien.  Un conseiller communautaire a posé une fois la question lors d’une séance, on lui a répondu qu’on ne savait pas … Nous avons posé la question à un vice président en charge de l’eau dans une autre communauté, qui nous a déclaré que nous n’avions pas à nous soucier des comptes de Véolia …  Et pourtant, il s’agit bien de l’argent retiré des poches de chacun de nous et surtout des plus démunis.
  • Les élus ont ils conscience des bénéfices réalisés par la multinationale ? Nous savons que la plupart ne connaissent pas ces montants qui devraient les faire réagir … D’une part parce que le rapport du délégataire n’est pratiquement pas étudié par eux, et d’autre part parce que le Rapport annuel du Président de Communauté (Rapport sur le Prix et la Qualité du Service de l’eau), ne mentionne pas le compte annuel de Véolia et ses bénéfices.

Autre question: ces bénéfices (déjà importants) affichés par le délégataire sur le CARE sont ils les seuls ? Non … nous verrons que des bénéfices sont cachés dans les charges …

Eau 2016 CALL

CARE eau 2015-2016 CUA

Bataille pour l’eau entre agriculteurs « irrigants » et défenseurs du Marais poitevin

En amont du Marais poitevin, une coopérative d’agriculteurs prévoit de construire 19 « bassines » pour retenir 8,6 millions de m³ d’eau. But : l’irrigation estivale de 226 exploitations. Associations, élus, citoyens et partisans d’une autre agriculture se mobilisent pour les en empêcher.

Au-delà, c’est tout un modèle agricole et son soutien par les pouvoirs publics que le collectif conteste. « En amont, le semencier Pioneer France maïs vient de s’installer dans la région. En aval, il y a la Sica Atlantique et le port de La Pallice, à La Rochelle, pour l’exportation. Et moi, paysan-boulanger, je me situe au même point que n’importe quel indigène qui se fait bouffer la vie par l’agro-industrie ».

( « Reporterre » le quotidien de l’écologie  https:  //reporterre.net/)

 

Bassines au marais Poitevin