Le point sur cette actualité en ce début 2022
Gestion publique de l’eau – Eaux en bouteille – Eau et agriculture – Droit humain à l’eau et tarification – Droit de la nature et des fleuves – Commission d’enquête parlementaire – Eau et climat
Gestion publique de l’eau – Eaux en bouteille – Eau et agriculture – Droit humain à l’eau et tarification – Droit de la nature et des fleuves – Commission d’enquête parlementaire – Eau et climat
Nom, prénom | Renée Lise ROTHIOT |
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Adresse mail | leauquimord88@gmail.com |
Organisation | L’eau qui mord et Collectif Eau 88 |
Ville | VITTEL |
Message | Bonjour, Je me permets d’ attirer votre attention sur :- ce reportage d’Arte « A sec – La grande soif des multinationale »s sur notre lutte à Vittel contre Nestlé et celle de nos alliés de Volvic contre Danone et de Luneburg (Allemagne) contre Coca-Cola https://www.arte.tv/fr/videos/099777-000-A/a-sec-la-grande-soif-des-multinationales – cette publication du Collectif de journalistes indépendants We Report parue dans Mediapart et Zeit Inline, suite à la cessation des ventes de VITTEL-Nestlé par LIDL en Allemagne La lutte continue ! |
Novéthic 18 mars 2021
La fabrication de puces nécessite d’énorme quantité d’or bleu. Selon les données de 2019, TSMC a consommé 156 000 tonnes d’eau par jour, environ 50 piscines olympiques ! Si une majeure partie est réutilisée, la concentration de la fabrication de puces électroniques dans une région où l’approvisionnement en eau est problématique, met la filière sous pression. 60 % des puces mondiales sont fabriquées par TSMC.
C’est un nouveau symbole de l’impact du réchauffement climatique sur l’économie mondiale. À Taïwan, la sécheresse met à mal les industriels qui approvisionnent le monde entier en puces électroniques, au point de provoquer une pénurie. Ces matériels, présents dans les automobiles, les téléphones, les ordinateurs demandent en effet d’énorme quantité d’eau. Après le vortex polaire qui a mis à mal le système électrique au Texas, c’est un nouvel exemple des conséquences du dérèglement planétaire.
https://www.novethic.fr/actualite/economie/isr-rse/rechauffement-climatique-la-secheresse-a-taiwan-menace-l-industrie-des-puces-electroniques-149635.html?utm_source=Abonn%C3%A9s+Novethic&utm_campaign=e82daf198d-EMAIL_CAMPAIGN_2021_03_18_03_31&utm_medium=email&utm_term=0_2876b612e6-e82daf198d-171165601
A quelques mois des élections municipales 2014 , France Eau Publique (FEP) avait appelé les élu.e.s à s’emparer de l’eau pour en faire un levier démocratique de développement, en publiant son « Manifeste pour une eau durable : la gestion publique, un choix d’avenir pour les territoires ».
En 2020 nous serons appelé à voter à nouveau: une bonne raison pour revoir ce qui se disait alors et relancer nos démarches vers les « nouveaux » candidats
Porteuse de valeurs fortes, la gestion publique s’appuie sur l’engagement des élu.e.s au service de l’intérêt général, sans actionnaire à rémunérer. Source d’emploi local reposant sur un lien de proximité, elle garantit un pilotage local de la ressource, en toute transparence, pour faire de chaque citoyen et usager un acteur de la gestion de l’eau.
Voir davantage sur le site de FEP
En mars 2018, les associations lançaient l’alerte : à Vittel, Nestlé Waters surexploite la nappe phréatique depuis 25 ans. La situation est telle que la question de l’alimentation en eau potable des riverains se pose. Depuis, une solution alternative bancale a été proposée, une concertation publique a été organisée… mais la situation stagne. France Nature Environnement et 5 associations locales en appellent désormais au Préfet. Il faut à tout prix abroger les arrêtés qui autorisent Nestlé Waters à épuiser l’eau de Vittel depuis 25 ans.
http://coordination-eau.fr/2019/03/vittel-6-associations-en-appellent-au-prefet/
et aussi
A lire sur le site de Reporterre cet article qui dénonçait déjà en mai 2018 les conditions d’attribution à Nestlé du droit de prélever l’eau dans la nappe phréatique
en cliquant ou en recopiant le lien suivant:
https://reporterre.net/A-Vittel-Nestle-privatise-la-nappe-phreatique
Un collectif s’est constitué pour la préservation de l’eau dans le Cher et à Bourges. Il est composé de l’Association de Veille Environnementale du Cher (AVEC), de l’Association Force Ouvrière Consommateurs (AFOC), de l’Association des Maraîchers de Bourges (AMB), etc. Une première réunion publique à Bourges en janvier a pointé les principaux enjeux concernant l’eau potable dans l’agglomération.
DES INVESTISSEMENTS DE PLUS EN PLUS LOURDS SUR FONDS PUBLICS,
SANS TENIR COMPTE DES MUTATIONS LIÉES AU CHANGEMENT CLIMATIQUE , ET UN GASPILLAGE QUI NE PROFITE QU’À UNE MINORITÉ DE PRIVILÉGIÉS
C’est à l’occasion de la baisse historique du niveau du lac d’Annecy enregistrée à l’automne 2018 que le pôle montagne de la FRAPNA a été interrogé par plusieurs medias sur la neige artificielle et les conflits d’usage éventuels que son développement pouvait engendrer.
En réponse, le pôle montagne a développé et actualisé un argumentaire élaboré à la suite de la COP 21.
Il soutient en substance que si la neige artificielle a été inventée à l’origine pour pallier des déficiences d’enneigement momentanées, le problème réside dans la rapide transformation de ces « rustines » en instrument constitutif d’une mutation qui a vu le ski se transformer en un véritable « ski artificiel » aux incidences environnementales critiques qui ne sont pas prises en compte.
Car dans un contexte commercial très concurrentiel, s’alignant à marches forcées sur les pays européens concurrents, l’équipement en neige artificielle est devenu systématique sur les domaines skiables français, où l’on raisonne désormais en « taux de couverture », et non plus en adéquation des seuls besoins.
Par ailleurs des mutations liées au changement climatique ne sont pas prises en compte. Car désormais la saison d’enneigement est de plus en plus retardée et plus courte. Et les pluies sont plus abondantes que les chutes de neige.
Dans ce contexte, les investissements lourds indispensables au développement à marches forcées de la neige artificielle, amortissables sur de longues périodes, sont une véritable aberration, puisqu’ils sont très fortement subsidiés par de l’argent public.
Un gaspillage qui ne profite de surcroît qu’à une minorité d’élites privilégiées…
Autant de constats et de pistes de réflexion qui légitiment la publication de la Note de positionnement du pôle montagne de FNE Auvergne Rhône Alpes que nous publions ci-après.
(transmis par Marc Laimé)
L’EAU EST UN BIEN COMMUN QUI NE PEUT DÉPENDRE DU PRIVÉ
Les Zurichois rejettent leur nouvelle loi sur l’eau.
Le corps électoral du canton de Zurich a refusé par 54.6 % des voix la nouvelle loi sur l’eau qui avait été adoptée en juillet 2018 par le Parlement cantonal, mais à une courte majorité (84 voix contre 77).
Par industries extractives France Libertés entend toutes les activités qui touchent à l’extraction de produits minéraux présents à l’état naturel sous forme solide, liquide ou gazeuse, ce qui inclut à la fois les minerais, les hydrocarbures et les gaz. Les mines à ciel ouvert ou les forages de gaz de schiste en sont des illustrations concrètes.
L’extractivisme désigne un modèle d’exploitation des ressources naturelles, basé sur l’excès, pour répondre aux besoins croissants de nos sociétés de surconsommation. Il repose sur l’idée d’une quête sans fin ni limites des matières premières, dont la raréfaction liée à leur surexploitation implique d’aller les chercher toujours plus loin, plus profond et d’employer des techniques toujours plus invasives et dangereuses pour la santé et l’environnement. Il repose également sur la captation d’une grande quantité de ressources pour faire fonctionner ses activités, notamment l’eau. Ces pratiques génèrent toujours plus de gaz à effet de serre et bouleversent le cycle de l’eau, aggravant ainsi toujours plus la crise climatique.
Parce qu’il décrit un système, l’extractivisme désigne également, au sens large, toutes les pratiques d’exploitation des ressources naturelles à outrance orientées vers une économie globale déconnectée des réalités locales (comme les monocultures de taille industrielles et les grands barrages hydroélectriques). Par extension, parler d’extractivisme c’est également parler des infrastructures et aménagements que ces grands projets impliquent : déforestation massive, autoroutes traversant des espaces naturels protégés ou des territoires autochtones dans le seul but d’acheminer les matières extraites vers leur port d’exportation, etc.
L’extractivisme génère un cortège de bouleversements environnementaux et sociaux. Il implique d’abord des pollutions massives qui causent des dommages irrémédiables aux écosystèmes et mettent en péril de nombreux droits élémentaires des populations riveraines, notamment le droit à vivre dans un environnement sain et le droit à l’eau. En affectant grandement la quantité et la qualité de l’eau disponible pour les populations, les projets extractifs violent ce droit humain fondamental pour lequel la Fondation France Libertés lutte depuis plus de 15 ans.
Pour lire la suite , aller sur le site de France Libertés
Les solutions fondées sur la nature pour la gestion de l’eau.
Les solutions fondées sur la nature (SfN) sont inspirées et soutenues par la nature et utilisent, ou imitent les processus naturels, afin de contribuer à une meilleure gestion de l’eau.
Changement climatique, qualité des sols, qualité alimentaire, inondations, qualité de l’eau, accès à l’eau, sècheresses ou humidité: à considérer à travers ces « SfN » …
Rapport mondial des nations unies 2018 Mise en valeur des ressources en eau