eau…secours 62 continue son action auprès des élus de la CALL afin que le contrat de DSP avec la société Veolia eau soit respecté dans l’intérêt des usagers et du territoire .
Début 2013, nous avons été reçus par deux des vice- présidents de la commission eau et par M. Blancart en charge pour la CALL de la surveillance de la mise en oeuvre du nouveau contrat.
Nous leur avons demandé des précisions sur les moyens de veiller au respect du contrat par le délégataire et notamment au respect des clauses en faveur des usagers. Nous prendrons notre part dans cette surveillance , en particulier en tenant toute notre place dans l’observatoire de l’eau dont nous réclamons la mise en place rapidement ( la première réunion en est annoncée pour septembre- octobre 2013 mais nous avons déjà adressé plusieurs questions et avons reçu des réponses aux premières d’entr’elles .
Nous avons aussi envoyé une question sur un autre sujet qui pourra avoir des incidences importantes sur la qualité de l’eau que nous buvons.
L’exploration des ressources en gaz de houille sur notre territoire met à l’ordre du jour de nos prochains travaux la question de la préservation de la ressource en eau et de la qualité de l’eau qui arrivera à nos robinets dans un futur proche .
A Avion, à Divion, à Bouvigny, des forages d’exploration sont en cours ou programmés. Ces travaux ouvrent la porte à la suite naturelle : l’exploitation des gisements qui seront trouvés. Et là se pose la question des conséquences de cette activité sur l’eau dont nous avons besoin. De nombreuses études et des témoignages indiquent que cette exploitation nécessite l’emploi d’un volume immense d’eau , le rejet dans la nature d’une eau de qualité « douteuse » et des conséquences sur tout ce qui est vivant.
Nous pensons , avec d’autres associations qui s’intéressent de près au sujet, qu’un tel projet ne peut se faire sans un véritable débat démocratique . En France, ce débat semble déjà occulté si on en croit Madame Batho l’ex-ministre de l’écologie. Dans notre département, en dehors d’une information dans les médias, la volonté de laisser de côté les citoyens est à craindre.
NB : A contrario de M. Montebourg, le premier ministre a réaffirmé récemment que la fracturation hydraulique était une technique qui ne pourrait pas être employée en France. Jusqu’à quand ?
eau…secours 62 suit cette affaire et se mobilisera pour donner l’information nécessaire et pour demander des précisions à nos élus.